Parent ou Prisonnier ? Les Coulisses Secrètes de la Maternité

S'il y a bien une chose que j'ai apprise au fil du temps, c'est que devenir parent n'est pas inné.

Cette révélation m'a fait un bien fou ! Pourtant, parfois, nos chers papas ont du mal à le comprendre. Peut-être s'imaginent-ils que la maternité coule naturellement dans nos veines simplement parce que nous sommes des femmes. Eh bien, détrompez-vous.

Ceci est un message d'alerte de haute importance, les amis parents ! Permettez-moi de vous présenter une enquête exclusive sur les coulisses de la maternité.

Attention, de but n'est pas de montrer la maternité comme étant un calvaire, mais plutôt de partager avec vous le choc que cela a été par manque de connaissance.

Maman, pourquoi ne m'as-tu pas prévenue ?

Avez-vous déjà eu l'impression d'être piégés ?

Moi, je l'ai ressenti, et je n'en ai aucune honte. Oui, j'ai eu l'impression que toutes les femmes de la planète avaient sciemment omis de me parler des réalités qui se cachent derrière le rôle de maman. J'imaginais même ces mamans se frottant les mains, attendant avec impatience que ce soit mon tour. Quand je suis tombée enceinte, je me suis retrouvée à affronter la tempête de la parentalité. Sous mes faux airs de joie, je me sentais dépérir.

Pour être franche, je n'ai jamais cru en cet amour inconditionnel pour ce petit être qui grandissait dans mon ventre. L'envie de prendre dans nos bras un petit être est bien plus que cela. L'amour n'est pas seulement une émotion ou une impulsion suscitée par les hormones d'ocytocine. C'est un engagement envers un être humain que nous ne connaissons pas encore. C'est une sorte de promesse que nous nous faisons de veiller toujours sur lui, de nous occuper de lui, de nous dévouer corps et âme à cet individu tout neuf. C'est un inconnu, oui, le terme est puissant, car c'est véritablement un inconnu que vous invitez chez vous. On pourrait presque le comparer à un SDF que vous avez rencontré dans la rue, sauf qu'il sort de vous et qu'il est totalement vierge d'expérience de vie. Bon, j'exagère un peu, mais vous avez compris l'idée.

C'est comme un vrai mariage, pas de bagues, mais du sang et sans divorce. J'ai été complètement sous le choc quand j'ai réalisé à quel point cet engagement était profond. Avais-je réellement en réalité le passage de jeune fille à maman n’est pas du tout évident, compris ce que cela impliquait ? Peu importe, de toute façon, il était trop tard, j'étais prise au piège.

Papa, comment ça se passe de ton côté ? As-tu aussi ressenti ce sentiment d'être submergé, tout comme ta femme ? Dis-nous en commentaire.

Devenir maman, ça s'apprend, et devenir papa aussi. Alors, voici tout ce que j’aurais VRAIMENT bien aimé savoir avant d’être maman.

Jeune fille tu as été, libre tu n’es plus

Je n'ai jamais été celle qui aime les soirées, les amis à foison. Mais là, pour le coup, j'avais vraiment eu l'impression de faire un mauvais investissement. 

Quel était l’avantage pour moi d'avoir un enfant ? En réalité, le passage de jeune fille à maman n’est pas évident pour tout le monde. Je suis passée de demoiselle solitaire, organisée et indépendante à une maman totalement perdue, engagée à vie et paniquée. Je n’ai absolument pas eu le temps de passer un stage de maternité entre ces deux étapes. Ha ha !

Malgré mon impression d’emprisonnement, je me suis accommodée de ma situation en remplissant mon rôle avec acharnement. Eh bien je vous laisse deviner ce qui m’attendait au bout du chemin. Le burn-out maternel, mais ça en parlera dans un autre article. Pensez à vous inscrire à la newsletter.

La vache qui rit vous ment !

Permettez-moi d'exagérer sur les titres, j'en suis morte de rire. Ne nous prenons pas au sérieux ici, nous sommes décomplexés. On aime ou on n'aime pas, mais ici, c'est comme ça.

Oui, bien sûr, l'allaitement était important pour moi et franchement, économiquement et coté pratique, cela m'a vraiment aidée. S'endormir avec la petite qui tète était une optimisation de mon sommeil. Plus besoin de se lever pour préparer un biberon, il suffisait de lui donner le sein et ZZZzz. Les biberons et tout le tralala, je m'en suis bien passée, mais bon.

Parlons-nous des "boubz" (les seins), les filles ? Les montées de lait douloureuses. NON, la vache kiri ne rigole pas quand elle a des crevasses. Vous savez, ces petites blessures qui apparaissent quand bébé se met à téter. Celles qui s’en souviennent, mettez-moi "BOUBZ" en commentaire. L'allaitement peut être une période difficile ou on se sent comme un gros biberon ambulant attaché à son bébé et cela, malgré notre dévouement.  

Fatiguée, tu seras, anti-cerne, tu auras.

La grasse matinée ? C’est quoi ? Si j’avais su, j’aurais fait une épargne sommeil. Je n’avais jamais pensé qu’un jour, je pourrais pleurer juste pour pouvoir faire une simple sieste. Entre les cris, les changements de couche, les inquiétudes de savoir s'il respire toujours, la peur de manquer quelque chose. Tous ces parasites qui, même lorsque vous avez quelques minutes de repos disponibles, vous empêchent tout simplement de fermer les paupières. Un bon anti-cerne de chez Natacha Denona n’aurait pas été de refus ! Juste pour me donner l’illusion que la maternité me rendait fraîche et belle. 

Folle tu deviendras, organisation il te faudra.

Non mais ça va pas ? Mais qui avait attribué les tâches parentales ? Appelez-moi la direction de conception tout de suite ! Pour ne pas péter un câble, il fallait absolument que je me mette en off et active le mode pilote automatique. Une liste de tâches cérébrales avait été installée dans mon cortex afin de survivre et ne pas sombrer face au post-partum qui arriverait à grands pas.

Comment j’ai fait pour survivre avec trois grossesses ? Eh bien, abonnez-vous à la newsletter, vous en saurez davantage.

Pleur tu auras, normal ce sera

Il y a toutes sortes d’explications scientifiques sur les hormones qui expliqueraient pourquoi les femmes seraient aussi émotives en période de grossesse, et même après. Mais ne pleureriez-vous pas ? Ne seriez-vous pas sous le choc ? De devoir assumer autant de responsabilités sans avoir été préparé avant. Et je ne parle pas, d’une simple discussion avec des mamans aguerries ou une liste de choses à faire une fois bébé arrive. C’est comme si vous passiez de stagiaire à directeur général d’une société. Eh bien moi, j’ai pleuré et je continue de pleurer encore et vous savez quoi ? Ça fait du bien. Évacuer la pression est la meilleure des solutions pour aller de l’avant.

À première vue, rédiger comme ça la maternité ne fait pas rêver. Mais aujourd’hui, je ne suis pas là pour vous dire à quel point tout est idéal et parfait. Je vous invite à prolonger cet article. Mettez-moi en commentaire tout ce qui a changé dans vos vies à partir du moment où vous êtes devenus parents. Faites-nous rire, on ne vous jugera pas.

Bisous